Étudiant en deuxième année à l’École de management – Strasbourg, Jérôme Coquelle est également jongleur diaboliste. Une activité qui lui permet de s’envoler pour Hollywood et représenter la France au World championship of performing arts du 30 juin au 10 juillet.

« C’est ma mère qui m’a inscrit à une association de cirque, à 5 ans. J’ai bien aimé l’ensemble des disciplines proposées, mais c’est à 10 ans que le déclic s’est produit quand j’ai observé une personne réaliser une figure avec son diabolo. Une figure que j’ai considérée comme incroyable à l’époque », s’amuse-t-il. Depuis Jérôme Coquelle n’a jamais décroché. A force d’entrainement régulier, il est aujourd’hui devenu un performeur reconnu. « J’ai eu la chance de rencontrer un bon collectif à Lille. Deux amis à moi s’y sont également mis ce qui a rendu l’exercice plus sympathique », ajoute-t-il. C’est également depuis l’époque du collège où il participe à la soirée des talents qu’il se découvre un goût pour la scène. Deux ingrédients qui continuent à forger son parcours.

Jusqu’à Hollywood

« Cela fait maintenant cinq ans que je travaille plus sérieusement. » Sa participation à des scènes ouvertes, des spectacles de rue ou en club de vacances lui permet de gagner un peu d’argent. Parallèlement, il poursuit ses études et intègre il y a deux ans, le programme grande école de l’École de management – Strasbourg (EM). « Cumuler mes études dans le domaine du marketing et de l’évènementiel avec mes fonctions de responsable du bureau des arts de l’EM, en plus de la jonglerie était tout simplement impossible. Depuis le départ, l’EM a accueilli mes différents projets favorablement et m’a proposé un aménagement d’emploi du temps. » Un temps qu’il consacre alors à la préparation d’un concours national, la Palme des talents étudiants qu’il remporte à Paris en mars. « Il a fallu que je sorte de ma zone de confort et que je réalise un énorme travail de précision. » Des efforts qui sont aujourd’hui récompensés puisque ce titre lui a ouvert les portes d’Hollywood. Il a été sélectionné dans la délégation française pour participer au World championship of performing arts, en quelque sorte les Jeux olympiques artistiques d’Hollywood.

« Si une opportunité se présente, je la saisirai » 

60 pays sont représentés à ce concours ouvert à toutes les disciplines du spectacle vivant où les concurrents ont exactement une minute pour convaincre. « J’ai du adapter mon numéro qui dure généralement huit minutes. Mais une minute, c’est très court, tout se joue dans ce laps de temps, il va falloir envoyer du lourd », raconte-t-il amusé. Joint par  la rédaction de L’Actu deux jours avant le concours, il faut dire que la pression monte : « J’assiste à l’arrivée des délégations les unes après les autres et je me rends compte de l’ampleur de ce concours. Mais il n’y a pas que la compétition, notre emploi du temps est vraiment chargé. Passée la visite de Los Angeles, de nombreux master class et showcase sont programmés. Le tout, avec la présence de professionnels de l’industrie du spectacle ».  Impressionné il l’est, passionné il le reste tout en gardant les pieds sur terre avec au bout un rêve. « L’idée c’est vraiment de se montrer, il y a plein d’opportunités à saisir mais je préfère ne pas me projeter. Je sais que si une opportunité se présente je la saisirai. Mon rêve que ce soit par les études ou tout autre biais, c’est d’être des deux côtés de la scène ». À ce jour Jérôme a passé toutes les épreuves avec brio, il se prépare pour la finale - le big show - qui a lieu ce soir au Long Beach Performing Art Center de Los Angeles. À suivre... et à voir sur sa page Facebook.

Frédéric Zinck

Première assemblée générale pour l’ensemble des personnels du Service commun de la documentation (SCD) de l’Université de Strasbourg et de la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU). Objectif : faire un bilan des actions communes déjà engagées et travailler à un projet de collaboration renforcée.

L’ensemble des personnels des deux structures documentaires était réuni mercredi 28 juin pour une première assemblée générale. Il s’agissait d’abord d’une rencontre « pour mieux nous connaître et faire un bilan de nos collaborations », a indiqué Alain Colas, administrateur de la BNU. Les collaborations déjà engagées dans le cadre du contrat de site et du Schéma directeur de la politique documentaire ne manquent pas pour cet ensemble documentaire qui représente plus de 5 millions de documents et plus de 320 personnels. Que ce soit dans le domaine du développement des collections, des services au public comme dans celui du système d’information documentaire ou encore dans le cadre d’événements culturels, les actions communes déjà initiées sont nombreuses.

Répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain

« Il s’agit maintenant de travailler à une nouvelle feuille de route et de réfléchir à la perspective d’un rapprochement en renforçant certaines collaborations», a indiqué Martine Gemmerlé, directrice du SCD, qui co-animait avec Alain Colas cette assemblée. L’Université de Strasbourg et la BNU souhaitent ainsi conjointement mettre en œuvre un processus de convergence visant à porter l’offre documentaire et de services à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui et de demain : transformation numérique, science ouverte, démocratisation de l’accès au savoir. Des ambitions qui sont portées par des valeurs, des métiers et des missions partagés dans le domaine de la documentation universitaire et de l’information scientifique. Cette démarche aura vocation à se développer sur la durée du contrat quinquennal 2018-2022. Le projet de feuille de route présenté lors de cette assemblée sera ainsi consolidé lors de cette période.

Apporter une valeur ajoutée à l’usager

Un comité opérationnel commun constitué des professionnels des deux structures sera chargé de préciser les actions et les calendriers autour de plusieurs axes structurants dont les principaux sont : la politique d’acquisition, le développement des services au public, la stratégie de conservation, la politique de numérisation et de valorisation et le développement des compétences des personnels. Le pilotage de ce processus sera assuré par un comité ad-hoc, co-présidé par le président de l’Université de Strasbourg et le président du conseil d’administration de la BNU. C’est à mi-parcours que des scénarii de rapprochement institutionnel pourraient être présentés ; des scénarii qui auront comme enjeu principal d’apporter une valeur ajoutée en termes de services documentaires pour l’usager.

F. Z.

La Direction des usages du numérique (DUN) et la mission Handicap de l’université proposent une courte documentation permettant à chacun de rendre les documents numériques accessibles. Une démarche utile à tous, qui ne se révèle pas si chronophage que cela.

Les ressources numériques sont devenues extrêmement présentes dans toutes les activités de l'université. De fait, la grande majorité des usagers de l'université ont à produire et diffuser des documents dans un format numérique, qu'il s'agisse de textes, de réalisations graphiques (photographies, graphiques, images), ou de productions audiovisuelles. Ce sont des comptes-rendus, des courriers, des notes de service, des cours et autres travaux dirigés qui sont concernés. Rendre accessibles ces ressources, c’est faire en sorte que tous les publics puissent en bénéficier. Outre la question légale (loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées), nous sommes tous concernés par la production de documents accessibles pour différentes raisons : des collègues peuvent être en situation d’empêchement et ils ont à traiter le document que vous avez produit ou des étudiants en situation d’empêchement suivent les cours que vous dispensez.
La DUN a élaboré avec la mission Handicap une courte documentation pour montrer avec quelle facilité et sans temps additionnel de préparation il est possible de construire un document accessible. Cette documentation parcourt les usages les plus fréquents et montre en corollaire qu’un document accessible offre généralement des fonctions supplémentaires, utiles à tous les usagers. En préparant un document accessible, vous rendez service à tous. 

• Retrouvez le guide pour la création de documents accessibles